Patrick Bard

Biographie

Patrick Bard est né en 1958 à Montreuil-sous-Bois. Photojournaliste, romancier, écrivain-voyageur, il a notamment travaillé sur la banlieue, les frontières et les routes. Son premier roman, « La frontière », a reçu le prix Michel Lebrun (2002), le prix Brigada 21 (Espagne, 2005) et le Prix ancres Noires 2006. Membre de la Maison de photographes signatures-photographies.com, il mène un travail personnel sur la problématique de l’eau en Amazonie et sur les peuples autochtones des Amériques. Son travail photographique a été exposé au Centre Pompidou, à la Grande Halle de la Villette, mais aussi au Mexique, en Espagne, en Angleterre, aux États-Unis…
Avec son épouse, Marie-Berthe Ferrer, il arpente l’Amérique Latine depuis de nombreuses années. Ses œuvres ont été acquises par plusieurs musées et collections privées.

Romans

« Mojo », nouvelle, in « Les treize morts d’Albert Ayler ».


Série noire/Gallimard-Jazz et Polar Festival, Paris.
1971: le musicien de jazz Albert Ayler est retrouvé mort dans l’East river à New York.
1996: treize auteurs imaginent à tour de rôle la mort d’Albert Ayler.
Par Patrick Bard, Jerome Charyn, Michael Ginzburg,Thierry Jonquet, Jean-Bernard Pouy…

La Frontière, roman, Seuil 2002. Points Seuil 2003.

A Ciudad Juarez, les grandes firmes mondiales profitent d’une main d’œuvre docile et bon marché pour faire pousser leurs filiales comme des champignons et avec elles la misère, la prostitution, la violence et même la mort. Des cadavres de jeunes ouvrières ont été trouvés aux abords de la ville, épouvantablement mutilés, éviscérés, décapités. Est-ce l’ouvre d’un psychopathe ? La machination d’une secte satanique ? Ou un règlement de comptes entre narcotrafiquants ?
Envoyé par son journal pour une enquête de quelques jours, Toni Zambudio, en débarquant dans la ville où même le diable aurait peur de vivre, ignore qu’il vient de tirer le fil d’un écheveau sanglant qui le conduira sur la piste d’un ennemi plus terrifiant encore et dont le pouvoir est à la mesure de ce qui se joue du côté mexicain de la frontera.

Ce roman a obtenu le prix Michel Lebrun 2002, le prix Brigada 21 du meilleur roman policier étranger 2005 (Espagne) et le prix Ancres Noires 2006.
Traduit en Espagne (Grijalbo), au Mexique (Mondadori) et en Grèce.

L’attrapeur d’Ombres, thriller, Seuil 2004. Points Seuil 2005

Blessé pendant le siège de Sarajevo, Seb Meyer, Jeune photo-journaliste, a perdu un œil. Handicapé à vie, et incapable de se souvenir de ce qui lui est arrivé, il se retrouve au chômage. Un jour un confrère lui rapporte de Bosnie son sac, dans lequel se trouve son appareil photo et une pellicule oubliée qui lui permettra peut-être de mettre la main sur ceux qui l’ont mutilé… Sa soif de vengeance le conduit dans le Sarajevo d’après-guerre, dans les antichambres de l’esclavage moderne, tandis qu’aux quatre coins de la planète, des mercenaires et des snipers, reconvertis dans le business, se donnent rendez-vous pour l’empêcher de découvrir la plus cruelle des vérités.
Les pires criminels ne sont pas ceux auxquels on pense toujours…

La quatrième Plaie, roman, Fleuve Noir 2004/La Mutualité française. Points Seuil 2008.

Depuis plusieurs jours, l’organisation Guérir sans frontières est sans nouvelles de l’un des ses membres, disparu en Ouganda. Abraham Van Tang, médecin itinérant de l’ONG, est envoyé sur place. Sa mission : découvrir ce qui a pu arriver à son homologue. Mais chemin faisant, la charge s’alourdit. Un convoi humanitaire transportant l’ultime stock de médicaments contre la maladie du sommeil se volatilise sur une piste du nord du pays, où une armée d’enfants-soldats sème la terreur. Des dizaines de milliers de patients sont déjà atteints, et leurs vies sont suspendues à ce remède miracle. L’ennui, c’est que le laboratoire pharmaceutique français qui exploite la molécule a décidé d’arrêter son exploitation. Une terrible course contre la montre s’engage alors pour retrouver les dernières doses au monde, tandis qu’à Paris, Guérir sans frontières tente de persuader le laboratoire de reprendre la production…

Le Chien de Dieu, roman, Seuil 2008.

1798, Les armées de Bonaparte occupent Rome et s’apprêtent à piller leVatican. En tentant de soustraire d’inestimables manuscrits à la convoitise des Français, Antonin Fages, prêtre et bibliothécaire, découvre une étrange confession rédigée en une langue qui le ramène à son enfance occitane et à ses débuts d’humble vicaire en Margeride, à la terrible année 1764, quand une calamité dépêchée par Dieu dévorait dans les campagnes enfants et jouvencelles. La découverte du manuscrit condamne Antonin à revivre trois ans passés en enfer, trente ans plus tôt.Trois années à traquer la Bête qui terrorisait les campagnes, tuant, égorgeant, dévorant sur son chemin. À l’époque, Antonin n’avait pu élucider ce mystère plus grand que lui. Sans doute cette confession recèle-t-elle un terrible secret car d’autres, moins bien intentionnés que lui, n’hésitent plus à tuer pour subtiliser le manuscrit. La traque contraindra le bibliothécaire à errer dans les bas-fonds de Rome au péril de sa vie, tentant d’échapper à l’armée des ombres qui le poursuit sans pitié.

Orphelins de sang - Roman - Seuil


A Ciudad de Guatemala, l’une des villes les plus violentes du monde, deux jeunes femmes mayas gisent dans la boue d’un terrain vague à côté d’un jouet en peluche. L’une est morte. L’autre a survécu par miracle, mais sa fille de dix mois a disparu. C’est ce qu’elle confie à Victor Hugo Hueso, un officier des pompiers municipaux qui rêve de devenir journaliste. L’apprenti reporter décide alors de mener l’enquête, loin de se douter qu’il met ainsi le doigt dans l’engrenage infernal du négoce le plus florissant de son pays : le vol et le commerce de masse des enfants.
Loin de là, en Californie, Katie et John Mac Cormack, désespérés par leur stérilité, font appel à une association d’adoption express au-dessus de tout soupçon. Entre les deux extrémités de la chaîne agissent de pitoyables crapules de bidonvilles, d’anciens tortionnaires reconvertis dans la police, des ex-militaires patrons de sociétés de sécurité privées, des avocats sans scrupule. Mais rien ni personne ne saurait arrêter Victo Hugo, résolu à aller jusqu’au bout pour retrouver la petite Claudia, fût-ce au péril de sa vie et, pire, de celle des siens.

UN CHATO EN ESPAGNE


Ambiance morose à la Sainte-Scolasse, un vieil amant de Maria Jaume Llobregat, vient de se donner la mort dans son ancienne chambre d’enfant, à Barcelone.
Si le suicide ne fait pas de doute, les raisons en sont en revanche obscures,
et l’Espagnole supplie le Poulpe d’aller faire la lumière sur la mort de son ami.

Ah, l’Espagne! Mère patrie de Durutti, terre d’anarchisme!
Sauf que les pistes qu’il va suivre pour son enquête prennent rapidement une teinte plus brune que noire…
Gabriel a déjà entendu parler des bébés volés pendant la dictature, mais c’est
de l’histoire ancienne tout ça, non?
Or ce qu’il découvre dans cette Espagne en crise dépasse l’entendement, car les mafias d’adoption semblent toujours sévir : dans la ligne de mire, une mystérieuse
et très catholique organisation nostalgique du Caudillo.

Mais ces gens-là n’aiment pas qu’on vienne remuer la passé, et encore moins
le présent, et le Poulpe a intérêt à veiller au grain pour que sa chasse aux derniers fantômes de Franco ne lui soit pas fatale…

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